La couverture du n°3 (76 p.), est
signée, une nouvelle fois, par le jeune Frédéric Deprun : une Marianne
rimbaldienne visant un repas de fast food – pour illustrer le dossier sur la
francophonie – un festival du même nom ayant vu le jour à Limoges depuis 1984.
Sur 3 pages d’éditorial, Laurent Bourdelas regrette le départ de son fondateur
Pierre Debauche – faute, notamment, de théâtre. A partir de ce n°, Analogie inaugure aussi une
collaboration avec l’Université de la Francophonie animée par J.M. Grassin.
La partie « poésie »
accueille des poèmes de Joseph Rouffanche, Prix Mallarmé, « figure
tutélaire » des poètes limousins – avec Georges-Emmanuel Clancier.
Rouffanche accompagnera l’aventure analogique et Clancier correspondra et encouragera
le poète Bourdelas. Parmi les poètes, également : Bernard Piris, joueur de
luth et de guitare qu’Analogie
invitera en concert à Limoges, à la crypte des jésuites, et Philippe Abel.
Un riche dossier corrézien
accueille Luc de Goustine, Alain Galan, écrivains, mais aussi Isabelle
Dulac-Rooryck, conservateur, pour un article important à propos du projet du
musée du Cloître de Tulle – ce numéro étant l’occasion de saluer aussi le peintre
polonais Ian Grabowski qui y exposa. Notons à ce sujet qu’Analogie permit à
certaines structures alors jeunes ou en devenir d’obtenir une tribune, des
Francophonies à Vassivière. Harry d’Almeida, père mariste d’origine anglaise,
en charge de la paroisse de Chamberet livre de très fins « sermons minutes ».
Carmen Borrego et Laurent
Bourdelas proposent également un entretien avec le peintre Pierre Jarraud.
Parmi d’autres rubriques, un
feuilleton inspiré de Pierre Dac et Francis Blanche est proposé par un ami de
la revue sous le pseudonyme de Jérôme Dugland.
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